Décret n° 2022-1768 du 30 décembre 2022 relatif à la formation continue des chiropracteurs
Les chiropracteurs obtiennent la parution d’un décret spécifique consacrant les modalités de leur formation continue (obligatoire depuis la loi de 2002, et devant être mise en œuvre par la HAS.)
Force est de constater deux choses :
1 : Nos amis chiros ont su, malgré leur nombre restreint par rapport à nous, obtenir ce que la carence des pouvoirs publics a laissé sous l’éteignoir pendant plus de 20 ans !, Ce qui est une turpitude quand l’on sait que la HAS a été inopérante sur un sujet in fine de santé publique !
Car si l’article 4 du décret du 25 mars 2007 le prévoit de manière laconique, et malgré nos demandes répétées, aucun arrêté de mise en œuvre, muni d’une liste thématique construite et sérieuse n’a jamais été suivi d’une quelconque mise en oeuvre
2 : De manière douloureusement concomitante pour nous, cela signifie que nous les ostéopathes, malgré nos 35 000 praticiens, nos nombreuses organisations (ou à cause d’elles?) n’avons pas été capables (et nous nous incluons dans ce constat!) d’obtenir ce qui est simplement un des points de l’article 75 de la loi droit des malades !
Nous pouvons tirer de cette situation les conclusions suivants :
-Il nous faut féliciter nos amis chiropracteurs, qui sont plus efficaces que nous !
-Il nous faut repartir à l’assaut des ministères pour obtenir ce qui est une évidence, l’application de cette mesure en parallèle aux ostéopathes
-Il nous faut surtout-et nous vous en reparlerons bientôt-provoquer un changement radical dans les buts et orientations de notre profession, et donc la teneur de nos revendications et les objectifs que nous poursuivons !
La profession a commis une erreur historique en refusant la voie de l’émancipation par rapport aux autres professions de santé (partage du titre et double exercice). Pour différentes raisons historiques et structurelles, les chiros ont pu plus facilement s’extraire de cette situation et désormais, étape par étape, construire leur autonomie.
A 20 ans il faut devenir adulte, faire ses choix...La Chambre le fera et des initiatives fortes seront prises cette année pour assurer cette autonomie nécessaire et impérative pour la survie de la profession, et surtout pour son avenir !
Le CA